Ce
court texte paru dans l’Obs Le plus vous explique pourquoi et comment le site (loptimiste.com)
a été créé.
D’une
crise à une autre
Il
y a 10 ans, je finissais mes études. J’avais choisi d’étudier un domaine dont
on parlait encore peu à l’époque : celui du développement durable. Surpasser la
crise écologique qui nous guettait me semblait l’un des plus grands défis du
21ème siècle.
Au
fond, je ne m’étais pas vraiment trompée. J’ai passé une dizaine d’années
passionnantes à travailler auprès des plus grandes entreprises ; de New York à Pékin,
un métier passionnant.
Pourtant,
une autre crise attirait de plus en plus mon attention. Une crise dont on ne
parle pas vraiment. Une « fausse » crise pour certains. La crise
morale. C’est vrai, celle-ci est difficilement mesurable. De fait, elle est
souvent laissée pour compte.
De
l’importance d’être heureux et optimiste
En
2015 j’ai donc abandonné la crise écologique pour la crise morale. J’ai
démissionné à la surprise de tous. Oui mon job était passionnant, mais il était
temps de m’intéresser à l’optimisme et au bonheur.
Ces
mots vous font sourire ? C’est normal.
En France nous n’avons pas l’habitude de
les prendre au sérieux.
Pourtant,
réfléchissons. « Tout le monde veut être heureux. Il n’y a probablement pas
d’autres buts dans la vie qui aient un degré aussi élevé de consensus »
(Frey et Stuzer, 2002).
Mais en France, ces mots font sourire ou gênent. Je le vois au quotidien.
Avant, je
parlais de crise environnementale. On ne manquait pas de m’interpeller et de me
donner un avis sur la pollution des eaux ou sur la gestion des déchets. Et ce,
même sans rien y connaître.
Aujourd’hui je parle de bonheur et d’optimisme :
des thématiques plus facilement abordables. Pourtant, les échanges sont
immédiatement plus frileux ; voire condescendants.
«
Le bonheur ? L’optimisme ? Mais c’est un vrai sujet ça ? »
« Mais regarde la situation avec lucidité, tu es une utopiste » (petit sourire en coin)
« Je ne comprends pas de quoi tu parles, ce n’est pas mon truc, je suis un réaliste moi »
« Mais regarde la situation avec lucidité, tu es une utopiste » (petit sourire en coin)
« Je ne comprends pas de quoi tu parles, ce n’est pas mon truc, je suis un réaliste moi »
En
France, on paraît plus érudit lorsqu’on évoque les crises financières ou
politiques que lorsqu’on veut parler de bonheur. Pour avoir vécu dans différents pays,
ce trait de caractère est très français. Pourquoi ?
Le
bonheur est subjectif, c’est vrai. Pourtant, je vous l’assure, il s’agit d’une
vraie science. Des centaines d’études sont menées à ce sujet. La France est
encore un peu à la traîne. Cependant, dans le domaine de la santé, du marketing
ou du travail on s’y intéresse de plus en plus. Oui, un salarié heureux est
plus productif. Oui, le consommateur a envie de connaître des émotions
positives lors de son acte d’achat (Holbrook et Hirshchman, 1982).
Le
bonheur est un but que l’on ne doit pas laisser de côté. Et malgré une fausse
croyance, il ne dépend pas à 100% de l’environnement extérieur.
« L’éducation
au bonheur est possible » Fordyce 1997
Chacun
peut augmenter sa part de bonheur. Cela commence par le « savoir ». Puis cela
se travaille.
C’est
d’ailleurs pour cette raison que j’ai créé cette plate-forme internet 100 %
positive. Pour proposer autre chose que de la morosité, pour créer un
observatoire du bonheur relayant toutes les études parues, les bonnes actions
des sociétés, l’actualité positive, les interviews stimulantes.
Cela
vous semble utopique ? Peut-être.
Mais être heureux et optimiste est le
moteur de l’action.
L’optimisme
: la seule force motrice irremplaçable
Je
parlais d’une certaine pudeur face à la thématique « bonheur » mais je pourrais
aussi parler de l’amalgame optimisme et légèreté. « Être optimiste par les
temps qui courent ? Comment cela serait-il possible ? » « Les optimistes sont
des naïfs. Ils voient la vie avec des lunettes roses et ne se rendent pas
compte de la réalité ! Ou alors, ils ont été plus gâtés à la loterie de la vie
». Faux. L’optimisme se travaille.
L’optimisme
est une posture mentale qui vise à se concentrer sur les actions qui font avancer
au lieu de se focaliser sur les faits négatifs. Oui, cet état n’est pas naturel
pour tout le monde. La surabondance de dépêches négatives oriente
subrepticement notre état mental vers le pessimisme.
« Change
ton regard sur les choses et les choses changeront »
Être optimiste ne veut pas dire être naïf. Il ne s’agit pas non plus de nier la réalité
qui nous entoure. D’ailleurs, tous les créateurs d’entreprises sont au fait des
bouleversements du monde, des attentats ou des crises économiques. Pourtant, ce
sont de grands optimistes. Ils croient en leurs projets.
« L’optimisme
est la seule force motrice qui vous fasse vraiment avancer »
.
Celle qui nous permet de créer, d’innover et donc d’agir.
En
2016, en s’intéressant à la crise morale qui nous inhibe, ne soignerait-on pas
les autres crises ?
Explorons cette piste, elle est sans risque.
Il
y a des écologistes, des altermondialistes, des féministes, des anarchistes,
pourquoi pas des optimistes ? Rejoignez le réseau, likez et partagez.
Catherine
NB
: si vous vous demandez pourquoi le citron; tout simplement car loptimisme.com
veut vous apporter votre dose de vitamines positives du jour.
Cet article présente le site loptimisme.com et comme ce blog est dédié à tout ce qui peut donner de l'espoir, il est tout à fait à sa place. Pour info, le citron dont elle parle est le logo de son site mais comme je tiens à respecter les droits d'auteur, je publie uniquement des photos personnelles.
Le
bonheur ne vient pas par hasard ou en se contentant de l'appeler, de le vouloir, c’est un choix constant.
Il ne se trouve pas à
l’extérieur, il est notre nature véritable, lové en notre cœur attendant d'être découvert et il se cultive comme toute vertu.
Il
dépend de nos choix, de la façon dont on réagit, de notre vision et de notre
intention.
C’est
vrai que l’intention et l’attention sont des pouvoirs que nous ne découvrons depuis peu comme des lois universelles,
mais chacun peut en faire l’expérience et en vérifier l’exactitude.
Chaque
instant, selon notre façon de réagir aux stimuli extérieurs, nous pouvons soit projeter nos pensées et émotions vers l’extérieur, soit les offrir à
la source intérieure.
Ce choix est déterminant et notre cœur est le guide.
C’est
en faisant cette expérience et en la renouvelant, en prenant l’habitude de se
tourner vers l’intérieur, en devenant de plus en plus conscient de ce que nous
sommes et de ce que nous ne sommes pas, en choisissant l’amour, la paix, l'unité, que la joie
véritable va émerger.
Puis en se laissant guider par le désir, l’enthousiasme,
en apprenant dans cette relation intime avec l’âme, l’enfant intérieur, que
nous allons pouvoir reconnaitre nos besoins véritables et les nourrir. En apprenant à focaliser notre attention sur ce qui nourrit la joie et l'espérance, sur la beauté du monde, ses richesses dans la diversité, les belles initiatives....
C’est un
parcours d’expansion de cœur et de conscience qui nourrit et amplifie la joie d’être.
Parcours dont je témoigne ici : https://lydiouze.blogspot.fr/
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